Composition vivante recueillant d'objets clef en état d’instabilité, cette installation en atelier tint comme propos essentiel le rapport immédiat entre l'habitat artistique particulier aux Portes Ouvertes - et au monde de l'art- et le contexte global dans lequel il se développe. Ici particulièrement envers la crise humanitaire syrienne qui se déroulait simultanément. La due agitation international s'intensifiant, le questionnement que cette oeuvre propose est autre que celui de la largeur possible de l'espace entre ces portes qui s'ouvrent, si elles s'ouvrent ou pas. Cette installation claustrophobie et inquiète, reproduisant sous forme d’icônes, un monde épuisé en état d’éruption intérieure, cherche à questionner son propre rôle humain, social, contextualisée et globale.