Démarche João et Cie...

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Inspirés par des traditions scientifiques attribuées aux aborigènes de l'Afrique Littorale, pendant les dix jours du Workshop, on à tenté de construire une montagne de sel géante dans un coin du magasin des Brasseurs. L'objectif de cette installation minimaliste était de capturer, vivant, le grand fantôme de l'art. Après sa capture on comptait l'amener avec Antony dans ma camionnette à un pote qui travaille au CNRS pour qu'il se fasse examiner par des experts en la matière, le fantôme bien sur. Pourtant, malgré les minutieuses précautions prises par nos techniciens artistiques pour bien mener à terme cette entreprise, des variables inconcevables se sont infiltrées dans la manipulation de la matière en question: l'art. Partant de l'hypothèse première que le sel en question était vierge de présence et se trouvait ainsi ouvert et prêt à recevoir le fantôme en question, on s'est très vite trouvé dans un embarras perceptif assez ennuyant. Le quatrième jour, sortant du laboratoire, on a pu apercevoir que le dit NaCl ne possédait pas seulement des caractéristiques absorbantes, corrosives, etc, mais aussi quelque chose qui lui fournissait une sorte d'indépendance dans sa manipulation, quelque chose qu'on pourrait identifier à une conscience individuelle. Pour finir on a pas trouvé d'appareil pour voir si c'était le sel ou le fantôme qui s'affairait à la vitrine... Nos trouvant fort éloignés des conditions climatériques idéales originaires de cette pratique et un peu effrayés, on a été vite voir sur Google Scholar si ces gens qu'on inventé ces pièges étaient claires d'esprit. C'est la qu'on a découvert qu'en fait, la bas, chez les aborigènes, ça n'existe pas "l'art". Pour en finir, et bien rater l'affaire, Phillipe Van Cauteren à eu une idée...

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L'oeuvre "tas de sel dans un coin", se détermine par sa relation avec l'édition simultanée à 30 exemplaires ci-dessous.